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T'es qui moi ?
26 avril 2005

P'tit bout d'abandon

Un brin personnel. N'aurais-je pas peur d'être abandonné ? Par qui, je me le demande bien, peut-être par tout le monde puisque par personne. Pourtant les amis ne manquent pas et il n'y a point de désespoir dans la précédante constatation.

M'impliquer dans une relation, c'est aussi risquer de la voir s'éteindre un jour. M'aime-t-elle, m'aiment-t-ils ? Pourquoi m'aimeraient-ils ? Faut-il une raison pour aimer aussi bien en amitié qu'en amour, bien sur que non mais identifier la "raison" c'est aussi me rassurer, pouvoir me fier à quelque chose qui parait tangible : je suis drôle, intelligent, beau ou modeste donc il est logique d'être mon ami. C'est un peu réducteur, pourquoi ne pas simplement faire confiance à la relation dans toute sa richesse plutôt que de se raccrocher à une rationalité bien artificielle ? Effectivement l'être humain n'est pas si rationnel que cela. Il n'est même pas certain qu'il soit possible d'expliquer une relation, en imaginant que cela ait un intérêt autre que celui de se prendre la tête.

Engager une relation, quelle qu'elle soit, c'est prendre des risques. Petit à petit les liens se tissent et se renforcent, les risques de voir la relation se rompre sont de plus en plus grands. Le risque de se retrouver abandonné me fait mal, dans mes quelques coups de blues, je dirais même que ça me fais mal préventivement. Pourquoi cette peur d'être abandonné, est-ce universel ou uniquement moi ? Je sais juste que lorsque j'avais 3 semaines, j'ai fais une jaunisse et j'ai été mis en "quarantaine" 3 semaines. Je ne voyais ma mère qu'une ou deux fois par jour. En fait j'ai été séparé, sans comprendre, pendant toute une vie d'alors, un petit bout de vie de 3 semaines. Forcément ça soit marquer, à cet âge là, on doit mettre en oeuvre des stratégies de survie pour ne pas être à nouveau abandonné.

Rester sois même. Ne pas faire le caméléon, savoir que l'originalité me plais et c'est aussi ce qui plais en moi. Continuer à avancer, même si je ne sais pas où je vais. Qui m'aime me suive, si je l'aime je la suis.

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Commentaires
A
Archi, as tu déjà essayer de mettre ta peur de côté? cela donne un effet euphorisant, comme un saut à l'élastique peut être, c'est plutôt agréable, même si la peur revient plus tard. Tu ne penses plus à ce qui pourrait arriver, tu penses qu'au moment où tu vis, tu prends tout ce que l'on te donne. Tu dis que tu continues à avancer sans savoir où tu vas, mais n'est ce pas là l'interêt? On s'ennuie toujours plus devant un film dont on connait la fin.
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